Conseil consultatif
Nous sommes attachés à l’idée de coproduction pour l’histoire de la folie. Nos projets sont le résultat de travaux en partenariat avec des activistes, des survivants, des consommateurs, des praticiens et des chercheurs. Ce site a bénéficié de l’énergie et des talents de plus de 100 personnes. Nombreuses sont celles qui, parmi elles, continuent à partager leurs commentaires et leurs suggestions pour ce site en pleine croissance.
Si vous souhaitez participer à cette initiative en tant que concepteur d’exposition ou donner votre avis, veuillez contacter un des membres de notre Conseil consultatif:
John Court est Archiviste pour le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH – Toronto) depuis 1998 et a aidé de nombreux chercheurs à trouver des documents et des photographies importants et souvent rares. En tant qu’historien, il est professeur agrégé au département de psychiatrie et membre de la Faculté des études supérieures – Institut des sciences médicales – à la Faculté de médecine de l’Université de Toronto.
Susan Heximer est professeure au George Brown College à Toronto depuis trente ans. Elle a développé les premiers programmes de santé mentale au Canada dans le cadre du système d’études collégiales pour promouvoir l’accès aux personnes qui ont fait l’expérience de la psychiatrie. Actuellement, elle soutient les enseignants novices, aussi bien qu’expérimentés, dans l’adoption d’approches de pratiques réfléchies axées sur l’apprenant. Elle est ravie de pouvoir intégrer ses deux intérêts, la santé mentale et la préparation de programmes d’études, dans les modules de l’Histoire en pratique, et c’est pour elle un honneur d’être conseillère pour le site Web Histoire de la folie.
Kathleen Kendall est professeure agrégé de sociologie appliquée à la médecine à la Faculté de médecine de l’Université de Southampton au Royaume-Uni. Elle fait partie des fondateurs du collectif du site Web Histoire de la folie au Canada. Sa recherche porte principalement sur la criminalisation, l’emprisonnement et la santé mentale, avec un intérêt tout particulier pour Rockwood, le premier asile autonome pour « criminels psychopathes » du Canada. Pour autant, Kathy a également orienté ses recherches vers d’autres domaines, comme par exemple : l’expérience menée des années 1950 en Saskatchewan, sa province natale, pour déstigmatisation les problèmes de santé mentale, la décolonisation des programmes d’enseignement de la médecine et une auto-ethnographie collaborative sur l’expérience d’une étudiante réfugiée.
Eugène LeBlanc est le directeur d’un centre d’activités en santé mentale. Depuis 1987, il dirige le Groupe de support émotionnel inc. qui se situe à Moncton au Nouveau-Brunswick. Il est également l’éditeur de la revue Our Voice / Notre Voix, qui fait circulation à l’international. Il est co-auteur du livre Osons imaginer : de la folie à la fierté. Il s’intéresse à l’innovation et à la remise en question du récit traditionnel en santé mentale. En 2003, on lui a décerné le Prix des droits de la personne du Nouveau-Brunswick pour sa contribution en tant que militant communautaire en santé mentale.
Isabelle Perreault est professeure agrégée au département de criminologie à l’Université d’Ottawa depuis 2013. Elle travaille actuellement sur trois projets de recherche : 1) la désinstitutionalisation psychiatrique au Canada francophone au cours de l’après-guerre, 2) les biopolitiques et le code pénal canadien et 3) une sociologie historique du suicide au Québec de 1763 à nos jours. Ces projets prennent racines dans des sources d’archives du XVIIIe au XXIe siècle. En bref, elle s’intéresse à la façon dont les discours émanant des domaines de la politique, de la religion, des médias et de la science ont façonné et géré les soi-disant comportements mentaux, sociaux et sexuels déviants au Canada francophone.
Jayne Melville Whyte est actuellement historienne et archiviste de l’Association canadienne pour la santé mentale (Saskatchewan). Elle a survécu au système de santé mentale depuis 1965 et est restée active dans l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) depuis 1975. C’est l’une des premières personnes à avoir parler publiquement de son expérience personnelle de la maladie mentale. Jayne est l’auteure de plusieurs rapports sur les femmes, la pauvreté, les personnes âgées et, bien sûr, toujours – la maladie mentale / santé mentale. Parmi ses autres projets d’écriture, on peut citer son livre, Pivot Points: A Fragmented History of Mental Health in Saskatchewan (2012), un chapitre dans la collection Much Madness, Divinest Sense: Women’s Stories of Mental Health and Health Care et, à l’heure actuelle, des fragments historiques du mouvement consommateur / survivant pour le 100e anniversaire du ACSM en 2018.