L’Institut universitaire en santé mentale de Québec – Moral Treatment

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À ses débuts, le traitement moral, qui inclut toute thérapie relative à la raison et à l’esprit, par exemple les loisirs ou le travail, n’est, selon certains auteurs, qu’une façade qui sert à cacher la vraie vocation des asiles : interner tous les indésirables afin de blanchir le paysage de la société1. Cependant, on se rend vite compte des bénéfices qu’apporte le traitement moral et on se met ensuite à l’appliquer de plus en plus fréquemment. À la suite de la publication de la théorie de Pinel, un rapport est déposé en 1810, par le docteur William Hackett, médecin de l’Hôpital Général de Québec. Le rapport stipule que l’activité, la gaieté et l’exercice régulier sont une source de santé et sont salutaires pour le corps et l’esprit, et que l’absence totale de stimulation ne convient qu’aux fous furieux2.

1. Peter Keating. La Science du Mal : L’institution de la psychiatrie au Québec, 1800-1914. Éditions Boréal, Montréal, 1993, p. 146.2.

2. H. A. Wallot. op. cit., p. 38.

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